24 septembre 2006

Déshabille-moi

Tes yeux m’ont dit, tes yeux ont brillé dans la pénombre
Et je suis remonté comme un coucou, prêt à tout, éperdu
Tu es si proche, je n’ose te toucher, et pourtant ma main s’approche de ton genou
Elle glisse, elle hésite, elle recule, reprends sa progression sur ton jean
Et je me prends à soupirer et à respirer ton odeur, animal que je suis
Plus de chaud ni de froid, rien autour de nous, il n’y a que toi
Mes doigts ont trouvé ce coin de peau au-dessus de tes fesses,
Et mes mots électriques te demandent de te lever, de venir avec moi jusqu’à la chambre.
Tu files devant, glissant sans bruit sur le parquet, tu disparais au coin du couloir, et je te suis
Jusqu’à la chambre où tes yeux luisent quand j’y entre et tu m’accueilles
En te collant à moi sans un mot, et je te dis caresse-moi caresse-moi,
Déshabille-moi si tu l’ose.
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